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FRANCE, PARIS GRANDES EXPOSITIONS, 2 jours (2017, 2018, 2019)

ESCAPADE CULTURELLE A PARIS

Du samedi 24 au dimanche 25 novembre 2018

 

Voyage organisé pour Connaissance et Vie d’aujourd’hui-Bruxelles et réservé à ses membres

avec Luc Deckers

 

1er jour, samedi 24 novembre : Bruxelles - Paris

Rendez-vous dans la salle d’attente des trains Thalys à la Gare du Midi à 08h15 au plus tard.

Départ de Bruxelles Midi en train Thalys, deuxième classe : 08h43 - 10h05.

Arrivée et mise en consigne de notre bagage à l’hôtel Mercure Gare du Nord Lafayette 3*+, situé à 350 m de la Gare du Nord.

Départ vers le musée d’Orsay (ligne 4, direction Porte d’Orléans/Montrouge, changement à Saint-Michel/Notre-Dame, ligne C, direction Versailles/Saint- Quentin) arrêt musée d’Orsay, pour notre première visite (individuelle avec audioguides à prendre et à régler sur place).

MUSEE D’ORSAY : « PICASSO,  BLEU et ROSE » 12h30 (se présenter à 12h00)

Un musée dans une gare

L'histoire du musée, de son bâtiment, est peu banale. Situé au cœur de Paris, le long de la Seine, face au jardin des Tuileries, le musée a pris place dans l'ancienne gare d'Orsay, un édifice construit pour l'exposition universelle de 1900. Ainsi le bâtiment est, en quelque sorte, la première "œuvre" des collections du musée d'Orsay qui présente l'art des quelques décennies qui s'écoulent entre 1848 et 1914.

Le musée d'Orsay et le Musée national Picasso-Paris organisent cette manifestation exceptionnelle consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso. Cette exposition est la première collaboration de grande ampleur entre les deux musées. Elle réunit des chefs-d’œuvre et propose une lecture renouvelée des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l'artiste qui n'a à ce jour jamais été traitée dans son ensemble par un musée français.
La présentation de cette exposition au musée d'Orsay manifeste la volonté d'inscrire le jeune Picasso dans son époque et de reconsidérer son œuvre sous le prisme de son appartenance au XIXe siècle.
L'exposition rassemble un ensemble important de peintures et de dessins et ambitionne de présenter de manière exhaustive la production sculptée et gravée de l'artiste entre 1900 et 1906.

Déjeuner libre dans les environs.

Dans l’après-midi, visite individuelle avec audioguides (commandés à l’avance et inclus dans le billet d’entrée) de la Rétrospective Miro au Grand Palais. 

LE GRAND PALAIS : « RETROSPECTIVE MIRO » 16h00

Situé au cœur de Paris, sur l’avenue des Champs-Élysées, le Grand Palais reste un monument emblématique.  Construit pour l’Exposition universelle de 1900 et consacré « par la République à la gloire de l’art français », il a été classé monument historique en 2000 qui signifie le début d’un vaste projet de restructuration et restauration qui permet aujourd’hui d’organiser des expositions dans un cadre prestigieux. 

Réunissant près de 150 œuvres dont certaines inédites en France et couvrant 70 ans de création, cette rétrospective retrace l’évolution technique et stylistique de l’artiste.
Miró crée à partir de ses rêves et nous ouvre les portes de son univers poétique. 

Il transforme ainsi le monde avec une apparente simplicité de moyens, qu’il s’agisse d’un signe, d’une trace de doigt ou de celle de l’eau sur le papier, d’un trait apparemment fragile sur la toile, d’un trait sur la terre qu’il marie avec le feu, d’un objet insignifiant assemblé à un autre objet.

Miró fait surgir de ces rapprochements étonnants et de ces mariages insolites un univers constellés de métamorphoses poétiques qui vient ré enchanter notre monde.

Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème".

Dîner libre.

(possibilité de prendre le repas d’amitié au Restaurant Vagenende, bld St Germain, Rive Gauche : menu 3 plats (à choisir sur place) + boissons : 50 € pp, à réserver à l’avance)

Logement à l’hôtel Mercure Gare du Nord Lafayette 3*+.

www.accorhotels.com/fr/hotel-8575-hotel-mercure-paris-gare-du-nord-la-fayette/

2e jour, dimanche 26 novembre : Paris - Bruxelles

Petit déjeuner buffet à l’hôtel. 

Nous pouvons laisser notre bagage dans la consigne de l’hôtel.

En métro vers le musée d’Art moderne de la ville de Paris (ligne 4, direction Porte d’Orléans/Montrouge, changement Strasbourg/Saint-Denis, ligne 9, direction Pont de Sèvre), arrêt Iéna. Visite guidée avec conférencier.

MUSEE D’ART MODERNE DE LA VILLE DE PARIS : « ZAO WOU KI, L’ESPACE EST SILENCE »

Situé entre les Champs-Élysées et la Tour Eiffel, le musée d’Art moderne de la ville de Paris, palais exceptionnel construit à l’occasion de l’Exposition Internationale des arts et des techniques de 1937, est emblématique de l’architecture des années 30.

Si l’œuvre de Zao Wou-Ki (1920-2013) est aujourd’hui célèbre, les occasions d’en percevoir la complexité sont demeurées trop rares.

Depuis sa dernière rétrospective en France, en 2003, aucune exposition à Paris n’a permis de mesurer toute l’importance de sa peinture et particulièrement l’enjeu que représentait pour lui l’emploi de très grands formats tout au long de sa carrière.

Artiste au croisement de trois mondes, parti de sa Chine natale à Paris en 1948, à l’instant où l’art vivant se partageait de manière évidente entre la France et les Etats-Unis, il est demeuré attaché à une scène parisienne qu'il appréciait, tout en ayant pleinement perçu la vivacité de la création outre-Atlantique et en dépassant les oppositions culturelles et les luttes esthétiques.

L’exposition réunira pour la première fois un grand nombre de polyptyques et de peintures de grand format issus des principales collections européennes et asiatiques. En insistant sur la portée universelle de son art, sur sa place aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du XXème siècle, et en soulignant l'ouverture d'une œuvre qui a su se montrer perméable à tout ce qui n’était pas la peinture – à commencer par la musique et la poésie –, le musée souhaite voir renouveler la lecture portée sur son œuvre et faire partager au public l’expérience d’une création débordant les frontières.

Déjeuner libre dans les environs (et possibilité, pour les amateurs, de visiter l’exposition « L'Asie rêvée d'Yves Saint Laurent », Musée YSL Paris, 5 avenue Marceau, à 400 m du musée de l’Art moderne de la ville de Paris)

Un peu avant 16h00, nous nous donnons rendez-vous au musée Jacquemart-André (158 boulevard Hausmann) pour notre dernière visite individuelle (avec audioguides commandés à l’avance et inclus dans le billet d’entrée) de la journée : « le Caravage à Rome, amis et ennemis ». 

Une petite promenade de 2 km ou en métro (station Alma/Marceau, ligne 9, direction Mairie de Montreuil, arrêt Saint-Philippe-du- Roule, de là encore 450 m vers le musée.

MUSEE JACQUEMART-ANDRE : « le CARAVAGE A ROME, AMIS ET ENNEMIS  » 16h00

Comme le musée Nissim-de-Camondo, la Wallace Collection, la Frick Collection ou le Museo Poldi Pezzoli, c'est à l'origine une demeure particulière de grands bourgeois, en l'occurrence ici protestants, devenue un musée en préservant l'aménagement initial des lieux.

Né en 1571, Michelangelo Merisi, dit Caravage, va révolutionner la peinture italienne du XVIIe siècle par son usage novateur du clair-obscur. L’exposition sera consacrée à la carrière romaine de Caravage et au milieu artistique dans lequel il a évolué : comme les études les plus récentes l’ont montré, le peintre entretenait des relations étroites avec les cercles intellectuels romains de l’époque. L’exposition s’intéressera ainsi aux rapports de Caravage avec les collectionneurs et les artistes, mais aussi avec les poètes et les érudits de son temps. Il s’agira tout d’abord d’évoquer la vie à Rome au début du XVIIe siècle en montrant l’activité des grands ateliers dans lesquels Caravage fait ses premières armes.

C’est aussi durant cette période qu’il fait des rencontres déterminantes pour sa carrière, celles du marquis Giustiniani (1564–1637) et du cardinal Francesco Maria Del Monte (1549–1627) qui deviennent deux de ses mécènes et lui adressent de nombreuses commandes. Outre les amis et les soutiens de Caravage, l’exposition s’attachera à présenter ses ennemis et rivaux. Caravage, qui ne voulait pas être imité et qui le fut pourtant malgré lui, s’est souvent opposé à ses contemporains, à l’occasion de discussions, de procès et même de rixes. Sa carrière romaine s’achève en 1606, quand, au cours d’un duel, Caravage tue Ranuccio Tomassoni. Condamné à mort suite à cette rixe fatale, Caravage est contraint à l’exil mais ses plus fidèles protecteurs continuent à s’intéresser de son destin.

L'exposition présentera des œuvres provenant des plus grands musées italiens, tels que la Galleria Nazionale d’Arte Antica di Roma - Palazzo Barberini, la Galleria Borghese et les Musei Capitolini de Rome, ainsi que de la Pinacoteca di Brera de Milan, les Musei di Strada Nuova de Gênes, le Museo Civico Ala Ponzone de Crémone, sans oublier le prestigieux prêt du Joueur de Luth (1595-1596) du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg.

Sur les dix originaux de Caravage réunis, sept n'ont jamais été exposées en France auparavant. Seuls Le Souper à Emmaüs (1605-1606) de Milan, l’Ecce Homo de Gênes et le Saint François en méditation (vers 1606) de Crémone ont été présentés en France. Pour la première fois dans une exposition, les deux versions de la Madeleine pénitente de collection particulière, très rarement montrées au public, et peintes pendant la fuite de Caravage, seront toutes deux mises en regard au musée Jacquemart-André.

Le dialogue entre ces chefs-d’œuvre de Caravage et celles de ses contemporains permettra de retracer la carrière romaine de l’artiste, de 1592 jusqu’à sa fuite en 1606.

Dîner libre.

Récupération des bagages à l’hôtel.  Rendez-vous à 20h00 au point de rencontre devant le quai de départ du Thalys.  Retour en Thalys en deuxième classe à Bruxelles : 20h25 – 21h49.

• L’ordre des visites peut être quelque peu modifié. Cependant vous verrez toujours ce qui est prévu au programme.  En cas de force majeur, une visite peut être remplacée par une autre.

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