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ETHIOPIE, La Route Historique et le Parc du Simien, 11 JOURS (chaque année depuis 2007)

Le plus ancien pays du continent africain et la destination touristique la plus récente.
“Lucy”, un des plus vieux squelettes humains au monde, fut trouvé dans ses plaines arides.
C’est grâce à l’isolement du plateau éthiopien du reste de l’Afrique que la civilisation, la faune et la flore de ces hauts plateaux sont restés uniques.
Le royaume d’Axoum connut son apogée entre le Ier et le 6e siècle, de Méroé sur le Nil, jusqu’aux principautés de l’Arabie du Sud. Des rois dynamiques régnèrent sur les deux rives de la mer Rouge et profitèrent de la Route maritime de la Soie.
Après la christianisation du 4e siècle, l’Eglise devint, au Moyen Age, le garant et la courroie de transmission de la culture axoumite, au milieu d’un monde submergé par l’Islam. Les hauts plateaux chrétiens résistèrent aux invasions successives de l’Islam sous la conduite du Négus, le Lion de Juda. L’Empire connut sa période la plus brillante au 18e siècle et prit fin avec la chute du pouvoir d’Hailé Sélassié, le dernier “roi des rois”.
Depuis de nombreux incidents et conflits ravagèrent le pays tandis que la famine s’installait. Heureusement, depuis lors, une solution pacifique et un changement de régime à Addis-Abeba ont amené le pays à une vie normale.

Un itinéraire varié et bien étudié avec des visites intéressantes

1er jour : BRUXELLES - ADDIS-ABEBA

Rendez-vous en fin d’après-midi à Zaventem. Départ par vol de ligne Ethiopian Airlines pour ADDIS-ABEBA.

2e jour : ADDIS-ABEBA - BAHIR DAR, excursion aux chutes de Tiss Abay

Le matin, arrivée dans la capitale éthiopienne et correspondance immédiate pour BAHR DAR, sur la rive méridionale du lac Tana. Accueil et transfert à l’hôtel où nous disposons directement de nos chambres pour nous reposer un peu avant midi. Déjeuner.
L’après-midi, excursion aux chutes du Nil Bleu (Abay Wenz). Après une piste, nous traversons le Nil en bateau et nous ferons une promenade d’environ 20 minutes pour atteindre les chutes de TISS-ISSAT (“fumée-eau”) ou TIS ABAY (“Fumée du Nil”), où le Nil Bleu se jette dans une étroite crevasse 100 m plus bas. Dîner et logement à l’hôtel Jacaranda 3* (Bahir Dar).

3e jour : BAHIR DAR - excursion au lac Tana

Petit déjeuner. Ensuite, croisière sur le lac TANA, source du Nil Bleu, et d’une superficie de 3700 km2. On y dénombre une quarantaine d’îles dont la plupart sont des sites de vieilles églises et monastères datant du règne de l’empereur Amda Syon, le protagoniste essentiel du 14e siècle et fondateur de la nation éthiopienne.
Nous visitons, après avoir suivi un sentier rocheux durant deux kilomètres, les monastères/églises de l’Ura Kidane Mehret et de Bet Mariam, datant du 17e siècle et situés au milieu des bananiers et des caféiers sur la péninsule de ZEGE, près de Bahr Dar. Nous y admirons les belles fresques et peintures qui expriment une ancienne et riche tradition artistique et religieuse. Les murs et les plafonds des 15.000 églises et monastères d’Ethiopie en sont des témoignages éclatants. Déjeuner tardif.
L’après-midi, nous découvrons le marché central de Bahir Dar. En fin d’après-midi, nous rentrons en bajaj (tuk tuk africain) à l’hôtel où dîner et logement.

4e jour : BAHIR DAR - GONDAR (183 km)

Le matin, départ pour GONDAR. L’après-midi, visite de l’ancienne capitale impériale (17e - 18e siècle). Gondar est la ville du siècle d’Or (17e siècle), une période de reconstruction après les épreuves terrifiantes du siècle précédent. Certaines techniques de construction remontent à l’époque axoumite et montrent une parenté avec des techniques contemporaines à celles du Yémen du Sud. Quarante-quatre églises furent bâties entre le règne de l’empereur Fasilidas (1632 - 1665) et la chute de l’empereur Tewodros (1855 - 1868). Mais la plupart des bâtiments originaux furent dévastés au 19e siècle lors des attaques des Dervish du Soudan. La seule église qui ait survécu est l’église Debre Berhan Sélassié, construite par Yasu I (1682 - 1706). L’intérieur est constitué d’une salle rectangulaire portant un plafond en bois avec des poutres décorées de têtes de séraphins et d’anges protecteurs.
Dans le quartier impérial (Fassil Gebi), nous admirons le château de Fasilidas, la bibliothèque de Yohannes I (1667-1682), le château de Yasou 1er (1682-1706), qui trahissent l’influence portugaise. Un peu en dehors de la ville se trouvent les bains de Fasilidas, lieu de détente des rois de Gondar. Chaque année s’y déroule maintenant la fête du Timkat (Epiphanie). En fin d’après-midi, visite de Kusquam, l’ancien palais de l’impératrice Mentewab, construit un peu en dehors du centre. Dîner et logement à l’hôtel Goha 3* (Gondar).

5e jour : GONDAR - excursion au parc national du SIMIEN

Petit déjeuner matinal à l’hôtel. Puis départ pour une excursion à la découverte du toit de l’Afrique : le parc national des montagnes du Simien. La nouvelle route qui relie Gondar à Axoum nous permet d’y arriver d’une façon plus confortable. Nous prenons un café ou thé à KOSOYE, à une trentaine de kilomètres de Gondar, d’où nous avons une vue imprenable sur les vallées autour de Gondar et la majestueuse chaîne montagneuse du Simien. Ensuite, vers DEBARK et le parc national du Simien que nous parcourons (en véhicule et un peu à pied) durant +/- quatre heures.
Le parc a été déclaré patrimoine mondial par l’Unesco en 1978. Des milliers d’années d’érosion ont sculpté un paysage fascinant sur les hauts plateaux abyssiniens. D’origine volcanique, il abrite plusieurs espèces endémiques dont les plus connues sont le babouin gelada, le renard simien et l’ibex walia. Nous veillons à ne pas arriver trop tard afin de pouvoir les observer. Ras Dashen, avec ses 4.624 m d’altitude, est la 4e montagne du continent et domine ce parc naturel connu pour sa végétation luxuriante. Déjeuner pique-nique pendant l’excursion. En fin d’après-midi, retour à Gondar.
Dîner et logement à l’hôtel Goha 3*.

6e jour : GONDAR - AXOUM

Petit déjeuner. Puis transfert à l’aéroport pour le vol vers la province du Tigré au nord du pays. Arrivée à AXOUM, l’antique capitale de l’Ethiopie, qui abriterait selon la légende l’Arche d’Alliance. Le royaume axoumite (du 1er au 6e siècle) forme le berceau de la civilisation éthiopienne. Grâce à ses monastères, l’Eglise jouera, aux 6e et 7e siècles, le rôle de garant de la transmission de cette civilisation. L’antique capitale n’est plus aujourd’hui qu’une petite bourgade dont les grandes stèles, les énormes bases de trônes, les ruines, une basilique édifiée au 17e siècle sur les ruines d’un édifice de la haute époque, et les tombes témoignent d’un passé prestigieux.
Les origines mythiques remontent à la reine de Saba et au roi Salomon. Leur fils Ménélik Ier aurait ramené l’Arche d’Alliance à Axoum et aurait fondé la dynastie salomonide, dont Hailé Sélassié, mort en 1975, était le dernier empereur régnant. La réalité est plus prosaïque. Des souverains pragmatiques, dominant les deux rives de la mer Rouge, profitèrent de la Route maritime de la Soie, lorsque les Huns fermèrent la route terrestre, et des dissensions entre les empires byzantin et perse. L’autorité des rois d’Axoum s’étendit du royaume de Méroé, le long du Nil, aux territoires sudarabiques. L’arrivée de “Neufs Saints”, missionnaires monophysites, et l’influence cénobitique d’Egypte permettront l’évangélisation du royaume d’Axoum au 6e siècle. Déjeuner à l’hôtel. Visite des vestiges archéologiques d’Axoum : les stèles monolithiques géantes, les tombeaux de Khaleb et de Gebré Maskal, l’église Mariam-Tsion (l’église Sainte-Marie de Sion), qui conserverait selon la tradition l’Arche d’Alliance ou le tabot. Logement à l’hôtel Sabean/Yared Zema/Yeha 3* (Axoum).

7e jour : AXOUM - excursion à Adwa & Yeha

Par une route qui offre de magnifiques vues sur les montagnes d’Adwa, nous atteignons d’abord ADWA (Adoua) où Ménélik II écrasa en 1896 le corps expéditionnaire italien. Continuation pour YEHA, qui est, pour les archéologues et les historiens, un des sites les plus importants de la période préaxoumite. Dans le village actuel, au creux d’une petite vallée et au pied d’un sommet en forme de tête de lion, nous découvrons l’église d’Abba-Afsé (Abune Aftse), dédiée à un des “Neufs Saints”, fondateurs de l’Eglise éthiopienne. A l’intérieur se trouve le temple de la Lune vieux de 25 siècles, la plus ancienne construction d’Ethiopie (et de l’Afrique subsaharienne), façonnée de gros blocs de pierre lisse, parfaitement imbriqués les uns aux autres sans le moindre cimentage. Les inscriptions sudarabiques, apparentées à celles de Mareb au Yémen, demeurent un sujet d’intenses recherches pour les archéologues. Au retour, déjeuner à Axoum. Continuation de la visite de la ville et de ses environs (entre autres la carrière d’où proviennent les stèles géantes).
Logement à l’hôtel Sabean/Yared Zema/Yeha 3*.

8e jour : AXOUM - LALIBELA

Après le petit déjeuner, envol pour LALIBELA, souvent surnommée la Jérusalem Noire. La ville fut la capitale de la dynastie Zagwe entre le 10e et le 13e siècle. D’abord connue sous le nom de Roha, elle fut rebaptisée par le célèbre roi Lalibela (1205 - 1225), qui lui donna son nom et y entreprit la construction de onze églises rupestres maintenant classées au patrimoine mondial de l’humanité. Les églises réunies en deux groupes distincts, que le Yordanos sépare, sont toutes différentes.
Pas mal de noms reprennent des noms de lieux de l’antique Jérusalem et l’on pense que Lalibela voulut construire une Nouvelle Jérusalem pour son peuple. Saladin ayant conquis Jérusalem en 1187, le pèlerinage vers la Ville Sainte, cher aux chrétiens d’Ethiopie, devint une aventure périlleuse. Selon la tradition, ces églises furent bâties en vingt-quatre ans avec l’aide d’ingénieurs et d’artisans arméniens et coptes d’Egypte. Dans ces églises avec leurs décorations et leurs prêtres vêtus tout de noir, nous revivons toute l’Abyssinie moyenâgeuse. Lalibela est le sceau de la fidélité religieuse et de la patience obstinée d’une chrétienté claustrée.
Visite du groupe oriental d’églises : Bet Medani Alem, l’église la plus haute et la plus grande de Lalibela, Bet Mariam, la plus vénérée, Bet Golgotha... En fin d’après-midi, visite de la plus célèbre église de Lalibela. A l’écart du village et des autres églises se trouve le chef-d’œuvre de l’art rupestre de Lalibela : Bet Ghiorghis, une église cruciforme entièrement excavée et sculptée dans le roc. Logement à l’hôtel Roha 3* (Lalibela).

9e jour : LALIBELA - excursion à Yemrehanne Kristos

Excursion à l’église de Yemrehanne Kristos, une très belle église datant du 11e siècle. Construite par un prédécesseur du roi Lalibela, elle précède les églises rupestres de la ville de plus de cent ans. Elle possède toutes les caractéristiques architecturales de l’ancien Axoum, un intérieur richement décoré et une très rare voûte en bois à caissons. L’église reste jusqu’à nos jours, un important lieu de pèlerinage pour les chrétiens éthiopiens. Une perle !
Retour à Lalibela et déjeuner. L’après-midi, visite du groupe occidental d’églises à Lalibela : Bet Abba Libanos, Bet Emanuel... Logement à l’hôtel Roha 3*.

10e jour : LALIBELA - ADDIS-ABEBA

Après le petit déjeuner, transfert à l’aéroport et envol pour ADDIS-ABEBA, (“nouvelle fleur” en amharique), fondée par Ménélik II à partir de 1887 sous l’impulsion de son épouse, l’impératrice Taitu. Jusqu’à cette période, les empereurs changeaient de capitale dès que la réserve de bois nécessaire pour se chauffer la nuit sur les hautes terres était épuisée. Ménélik II fit importer d’Australie l’eucalyptus, qui pousse très vite, et put ainsi fonder une capitale permanente. C’est une ville de plus de 4.000.000 habitants qui s’étale sur plusieurs collines, sans urbanisme apparent, où l’air de la montagne se mêle au parfum de l’eucalyptus.
Visite du Musée national contenant entre autres le squelette reconstitué de l’Australopithecus afarensis, nommé Lucy, qui fut découvert en 1974 dans la vallée de l’Awash ainsi que des vestiges archéologiques datant de l’ère préaxoumite au 16e siècle. Déjeuner. Puis, la cathédrale de la Sainte Trinité, abritant les mausolées d’Hailé Sélassié et de son épouse Menem. Le musée ethnologique de l’université d’Addis-Abeba abrite une belle collection de croix (de procession), d’icônes et de tableaux religieux.
En fin d’après-midi, transfert à l’hôtel situé non loin de l’aéroport où nous prenons le dîner en toute tranquillité. Quelques chambres seront mises à notre disposition pour nous rafraîchir avant de nous rendre à l’aéroport. Vers minuit, envol pour Bruxelles.

11e jour : BRUXELLES

Le matin, arrivée à Bruxelles. Fin d’un magnifique voyage !

FORMALITES
Votre passeport international doit être valable au moins 6 mois après votre arrivée en Ethiopie.
L’obtention d’un nouveau passeport international prend 4 semaines. Faites votre demande à temps.
Visa requis pour l’Ethiopie. L’obtention du visa doit se faire via http://www.evisa.gov.et/ par vous-mêmes ou avec notre aide.
www.diplomatie.belgium.be

SANTE
Aucune vaccination n’est obligatoire si vous n’entrez pas en Ethiopie par un pays où la fièvre jaune est présente.
Informez-vous également auprès de :
- l’Institut de Médecine Tropicale, Anvers (Travel Phone : 0900/101.10) ou www.itg.be
- www.diplomatie.belgium.be


IMPORTANT
Etant donné la géographie du pays, la plupart des longs transferts s’effectuent en avion. Quant à l’hébergement, nous avons prévu des hôtels et logements offrant un rapport qualité-prix très correct. Comme le développement touristique y est encore assez récent, l’entretien de certains hôtels n’est pas toujours optimal. Les repas sont excellents, même s’ils manquent quelque peu d’originalité.
L’Ethiopie est une destination hors du commun qui enchantera particulièrement les voyageurs confirmés ou bien préparés.
Sachez également qu’il est possible que, pour des raisons qui échappent à notre volonté, un hôtel prévu soit remplacé par un autre de la même catégorie. Le programme est respecté dans la plupart des cas. Nous parcourons cependant parfois des régions moins développées. En cas de force majeure, un changement de programme peut donc s’imposer. Nous comptons dans ce cas sur votre compréhension.

Renseignements pour les photographes :
- dans le nord, on peut prendre des photos (parfois sans flash à l’intérieur des églises), mais filmer est souvent interdit ou autorisé moyennant paiement.
- dans le sud et auprès des tribus : comme nous visitons des régions et des tribus isolées, demandez toujours au guide ou à l’accompagnateur si vous pouvez photographier les personnes que vous allez rencontrer. Certaines tribus n’apprécient pas trop d’être photographiées, d’autres exigent une rétribution pour chaque prise de photo.
Lors des visites des tribus, le guide et l’accompagnateur essayeront de négocier à ce propos avant l’entrée aux villages. Ces paiements ne sont pas inclus dans le prix du voyage. Le budget à prévoir : +/- 5 birrs par personne photographiée.

 

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