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GEORGIE ET AZERBAIDJAN, 12 jours (2017 & 2018)

DE LA MER NOIRE A LA MER CASPIENNE

GEORGIE & AZERBAIDJAN

Deux visages contrastés et passionnants du Caucase

 

12 jours, en avion de ligne régulière

Du 23 mai au 3 juin 2018

 

Voyage organisé pour Connaissance et Vie d’aujourd’hui-Bruxelles et réservé à ses membres

 

 

v  terre de Prométhée, Jason et Médée, une formidable mosaïque de paysages magnifiques et vestiges de la Route de la Soie

v  une dizaine de sites déclarés Patrimoine Mondial de l’Humanité  par l’Unesco ou en voie d’être reconnus

v  villes anciennes et multiculturelles, diversité confessionnelle et ethnique

v  patrimoine millénaire, extrêmement varié et influencé par des cultures différentes

v  accompagnement culturel de grande qualité

v  hôtels 4 et 5 étoiles

 

La Géorgie et l’Azerbaïdjan, ces deux pays se situent dans cette région charnière qu’est la Transcaucasie et ont toujours eu un pied en Europe et l’autre en Asie. 

Depuis l’Antiquité leurs territoires ont souvent été convoités et/ou influencés par les grandes puissances environnantes : les Perses, Grecs, Romains, Arabes, Mongols, Turcs, Iraniens et finalement les Russes. 

Ce sont les royaumes antiques sur les rives de la mer Noire, la Colchide, terre mythique de la Toison d’Or, et l’Ibérie qui sont à l’origine d’une civilisation chrétienne géorgienne qui atteint son apogée aux 12e et 13e siècles sous la dynastie des Bagratide et qui a su sauvegarder, malgré les différentes occupations, ses particularités jusqu’à nos jours. 

L’actuel Azerbaïdjan, habité depuis des temps immémoriaux, trouve ses origines dans le royaume antique de l’Albanie du Caucase qui, dans l’Antiquité, fut souvent le champ de bataille où les Romains affrontèrent les Parthes et les Perses durant des siècles. Christianisé à partir du 4e siècle, le territoire passe sous domination arabe au 7e siècle, puis turque, et devient du 8e au 16e siècle une principauté semi-indépendante sous la dynastie sunnite des Shirvanshah avant d’être occupée par les Safavides chiites de la Perse.

Au 19e siècle, toute la Transcaucasie tombe sous l’influence russe, d’abord tsariste, puis soviétique. 

En 1991, les deux pays se déclarent indépendants et poursuivent leur chemin individuellement : la Géorgie s’appuie plutôt sur l’Occident tandis que l’Azerbaïdjan, en raison de sa situation stratégique et de ses importantes ressources pétrolières, tente d’entretenir de bonnes relations avec tous ses voisins, formant ensemble un axe stratégique entre l’Europe et l’Asie.

 

 

1er jour, mercredi 23 mai : BRUXELLES - ISTANBUL - BATOUMI            

Rendez-vous le matin à l’aéroport de Zaventem et départ par vol de ligne régulière Turkish Airlines à destination de Batoumi, via Istanbul.  Arrivée à Batoumi, deuxième ville de la Géorgie, située sur les rives de la mer Noire. Transfert à l’hôtel et dîner d’accueil.     

(Bruxelles – Istanbul, TK1942, 07h45 – 12h05 // Istanbul – Batoumi, TK392, 16h20 – 19h20)

Logement à l’hôtel Radisson Blu 5*+.  www.radissonblu.com/en/hotel-batumi

 

2e jour, jeudi 24 mai : BATOUMI - KOUTAISSI (150 km)

Petit déjeuner.  Batoumi, capitale de la République autonome d’Adjarie, est une ville portuaire et commerciale constituée d’élégants quartiers de style fin de siècle et des quartiers modernes et même futuristes.  L’hôtel bénéficie d’une situation privilégiée pour faire une petite promenade dans les environs et découvrir les principales curiosités de la ville : le Bulvari longeant la plage est depuis 1884 le cœur animé de la ville, la place de l’Europe, le front de mer avec la tour de l’Alphabet et la statue d’Ali et de Nino.  

Puis nous prenons la route en direction de Koutaïssi, une des plus anciennes villes de la Géorgie.  Les archéologues y ont trouvé des traces d’habitations qui remontent à 4000 ans.  La ville était la capitale du royaume antique de Colchide.  C’est ici que Jason et ses Argonautes se sont emparés de la Toison d’Or.  Tour de ville et visite de la cathédrale Bagrati, un des grands symboles de l’histoire géorgienne.  Construite au début du 11e siècle, elle fut démolie par les Ottomans en 1692.  Aujourd’hui, la reconstruction de l’édifice est enfin terminée.  Depuis 2012, la ville est également le siège du parlement géorgien qui se réunit dans une construction futuriste de l’architecte espagnol Alberto Domingo Kabo.  Un peu en dehors du centre se trouve le monastère de Ghélati, datant du 12e siècle.  Pendant des siècles, le monastère fut le centre intellectuel et culturel du pays. Les mosaïques et les fresques représentant la Vierge qu’héberge l’église sont parmi les plus anciennes et plus belles du pays.

La cathédrale de Bagrati et le monastère de Ghélati sont tous deux inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril. La cathédrale de Bagrati, du nom de Bagrat III, premier roi de la Géorgie unifiée, fut construite de la fin du 10e au début du 11e siècle.  Elle fut détruite en partie par les Turcs en 1691. Ses ruines s'élèvent au centre de la ville de Koutaïssi. Le monastère de Ghélati, dont les principaux bâtiments furent édifiés du 12e au 17e siècle, est un ensemble bien préservé, riche en mosaïques et peintures murales. La cathédrale et le monastère représentent l'épanouissement de l'architecture médiévale de Géorgie.

Dîner.  Logement à l’hôtel Bagrati 4*. www.wonderland.ge/en/explore/georgia/hotels/207658/BAGRATI+1003-45.html

 

3e jour, vendredi 25 mai : KOUTAISSI - VARDZIA - AKHALTSIKHE (200 km)

Petit déjeuner.  Nous nous rendons au complexe rupestre de Vardzia (nominé pour devenir patrimoine mondial de l’Unesco) qui est un symbole important pour les Géorgiens.  Les habitations rupestres existantes furent transformées en citadelle au 12e siècle par Georges III.  Sa fille, la reine Thamar, qui régna pendant le siècle d’or de la Géorgie, y résida et la convertit en monastère abritant, à son apogée, plus de 2000 moines.  C’était le centre spirituel du pays et le monastère le plus important à la frontière orientale du christianisme.  Quelques chiffres : 119 ensembles rupestres avec parfois jusqu’à 13 étages, 409 chambres, 25 caves à vin et 13 églises dont celle de l’Assomption, la plus grande et la plus belle en raison de ses peintures et fresques.  Aujourd’hui, une partie de ce complexe sert à nouveau de monastère.  Déjeuner.

Continuation vers Akhaltsikhe, dans le sud-ouest du pays.  Visite de la citadelle de Rabati et tour de ville.  La plupart de ses habitants sont d’origine arménienne et, dans la vieille ville, on trouve des exemples de l’architecture géorgienne, arménienne, ottomane et russe.  Autour et dans la “nouvelle” citadelle du 12e siècle, nous pouvons voir de vieilles demeures géorgiennes, une synagogue, des églises arméniennes et catholiques et des vestiges de l’occupation turque (notamment une mosquée) et les ruines d’une école coranique.

Dîner.  Logement à l’hôtel Gino Wellness Rabath 4*.  www.gino.ge

 

4e jour, samedi 26 mai : AKHALTSIKHE - GORI - UPLISTSIKHE - MTSKHETA - TBILISSI (320 km)

Petit déjeuner. Puis départ pour Gori, située au confluent de la Koura et de la Liahvi.  La ville fut une des grandes cités de la Géorgie féodale sur “la Route de la Soie”, de la Chine et de l’Asie Centrale à travers le Caucase, jusqu’à Trabzon et Byzance.  Elle doit sa fondation au plus célèbre roi géorgien : David le Bâtisseur (fin du 11e et début du 12e siècle).  

C’est à Gori que naquit Joseph Staline le 21 décembre 1879.  Nous y visitons le musée qui lui est dédié.

Découverte de la ville-rupestre d’Ouplistsikhé, qui, après avoir été habitée pendant presque 2000 ans, fut détruite par les Mongols en 1240 : ses murailles, ses tunnels, ses temples païens et ses églises chrétiennes.  Le site a été nominé pour figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Après le déjeuner, départ pour Mtskheta, située au confluent de la Koura et de l’Aragvi, dans un cadre d’une beauté exceptionnelle.  Le site a été déclaré patrimoine mondial par l’Unesco.  

Les églises historiques de Mtskheta, ancienne capitale du royaume de Géorgie, sont des exemples exceptionnels de l'architecture religieuse du Moyen Âge dans la région du Caucase. Elles témoignent du haut niveau artistique et culturel qu'avait atteint l’ancien royaume de Kartli, royaume de l’est de la Géorgie du 3e siècle av. J.-C. au 5e siècle apr. J.-C. Ce fut là également que le christianisme fut proclamé religion officielle de la Géorgie en 337. A ce jour, elle demeure encore le siège de l’Eglise orthodoxe et apostolique géorgienne. 

La ville est dominée par l’église forteresse Jvari, construite de 586 à 604, que nous visitons. Nous visitons également la cathédrale Svetitskhoveli (“de l’arbre de vie”) construite au 15e siècle sur les restes d’une église du 4e siècle.

Nous passons aussi devant l’ancien couvent des femmes de Samtravo datant du 9e siècle où fut enterré le premier roi chrétien d’Ibérie, converti en 326.

Continuation vers Tbilissi où nous dînerons.  Logement à l’hôtel Mercure 4*.

www.mercure.com/nl/hotel-9417-mercure-tbilisi-old-town/index.shtml

 

5e jour, dimanche 27 mai : TBILISSI

Journée entière consacrée à la visite de Tbilissi surnommée la “Florence du Caucase”.  La capitale de la Géorgie est vraiment encore un joyau inconnu.  Le centre historique a été nominé pour figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.  La plupart de ses constructions datent d’après 1795, date à laquelle la ville fut rasée par les Perses. 

La découverte de cette ville multiculturelle, sise sur les rives de la rivière Koura et située depuis des siècles sur le croisement des routes caravanières, commence avec la visite de la vieille église de Métékhi datant du 5e siècle, construite sur la rive droite de la rivière.  Comme c’est dimanche, nous pouvons assister pendant quelque temps aux offices.   

Après, dans le quartier oriental au parfum byzantin d’Abanotoubani, nous voyons les bains d’eau soufrée et, un peu plus loin, les bains Orbéliani à la façade au pur style persan.  Construits au 17e siècle, ils ont vu passer des visiteurs illustres comme Pouchkine et Alexandre Dumas.  C’est un plaisir de flâner dans ces vieilles rues sinueuses et pentues, ombragées de platanes caucasiens, bordées de pittoresques maisons aux larges balcons de bois peints en bleu.  La forteresse Narikala du 13e siècle domine la vieille ville (nous y accédons en téléphérique).  Nous voyons également la synagogue, la mosquée turque et le futuriste pont de la Paix, œuvre de l’architecte italien Michele di Lucchi.

Nous poursuivons notre promenade et passons devant la cathédrale Sioni (cathédrale de l’Assomption) et la basilique Anchiskhati, la plus ancienne église de la ville, dont les origines remontent au 6e siècle.  En autocar, nous rejoignons la place de la Liberté où nous visitons le Musée national (Musée de Géorgie), rénové en 2011, qui héberge de remarquables collections.  Nous terminons notre découverte de la capitale par une promenade sur l’avenue Rustavéli bordée de plusieurs monuments et édifices publics et religieux et des salles de spectacle.

Dîner.  Logement à l’hôtel.

 

6e jour, lundi 28 mai : TBILISSI - DAVID GAREDJA - SIGHNAGHI - KVARELI (266 km)

Nous prenons le petit déjeuner et partons pour la région de Kakhétie.  Notre première visite est consacrée à l’ensemble monastique de David Garedja.  C’est un des plus impressionnants complexes du pays pour sa combinaison unique d’architecture historique, de sites archéologiques préhistoriques et de dizaines de monastères rupestres dont certains décorés de fresques (du 8e au 12e siècle).  De la colline, nous aurons une vue splendide sur la plaine  d’Azerbaïdjan qui s’étend en contrebas.  Déjeuner dans les environs.

Puis nous roulons vers Signagi.  Lors de notre tour panoramique de la ville, nous verrons entre autres les murailles de la ville avec leurs 23 tours de guet et six portes, quelques églises orthodoxes et de très belles maisons de maître du 18e et du 19e siècle.  Des tours de guet, nous apprécierons la beauté de la vallée d’Alazani qui entoure la ville.  Continuation vers Kvareli où nous prenons le repas du soir.  Logement à l’hôtel Royal Batoni 4*. www.batoni.ge/

 

7e jour, mardi 29 mai : KVARELI - ALAVERDI - GREMI - SHEKI (Azerbaïdjan) (205 km)

Petit déjeuner.  Nous visitons deux sites (qui ont été nominés pour devenir patrimoine mondial de l’Unesco). Nous commençons par la cathédrale et le monastère d’Alaverdi.  L’actuelle église a été construite au 9e siècle à l’emplacement d’un sanctuaire dédié à saint George de Lydda.  Avec une hauteur de 55 m, elle est la deuxième plus haute église du pays.  Puis vers Gremi.  De l’ancienne capitale du roi Levan de Kakhétie, jadis un centre commercial important sur la Route de la Soie,  ne reste que quelques murailles et le superbe complexe de l’église des archanges Michel et Gabriel et la Tour royale.  Le reste de la ville a été rasé lors d’une campagne de Chah Abbas de la Perse en 1615. 

Nous sommes aussi dans la région viticole où est produit le fameux vin de Géorgie. A Kvareli, visite de la cave à vin Gvirabi installée dans un tunnel d’environ 8 km de long construit lors de la période de la guerre froide.  Dégustation et déjeuner sur place.

Puis continuation vers la frontière que nous passons à Lagodekhi.  Changement de guides et de véhicules.  Nous prenons la route en direction de Sheki (nominé pour devenir patrimoine mondial de l’Unesco).  

Dîner.  Logement l’hôtel Sheki Palace 4*.  www.facebook.com/ShekiPalaceHotel/

 

8e jour, mercredi 30 mai : SHEKI - GABALA (90 km)

Petit déjeuner.  Visite de cette petite ville.  La “Route de la Soie”, version nord, passait par Sheki, un centre important de la production de la soie.  C’est une des plus jolies villes du pays : un vieux centre pittoresque, dominé par une résidence d’été du Khan local et entouré de collines boisées. Le petit palais abrite de belles fresques et de jolis vitraux.  Une agréable promenade en dehors des murs de la citadelle nous permet de découvrir un caravansérail, quelques mosquées du 19e siècle et l’ambiance locale.  Un peu plus loin, à Kish, nous visitons l’église chrétienne-albanaise St-Elisée datant du 11e ou 12e siècle (rien à voir avec l’actuelle Albanie).  Le royaume albanais du Caucase avait sa propre Eglise qui fut absorbée plus tard par l’Eglise arménienne.  C’est un bel exemple de  l’architecture médiévale chrétienne dans la région.  Avant d’arriver à Gabala, nous nous arrêtons au petit village de Nij. C’est ici que vivent les Udin, un ancien peuple caucasien qui s’est converti au christianisme au 5e siècle.  Ils sont les descendants de l’antique royaume d’Aghbanie ou de l’Albanie du Caucase et leur nombre ne dépasse plus les 10.000 personnes dont la majorité vit dans ce village.  Hérodote les mentionnait déjà en tant que guerriers participant à la bataille de Marathon.  Jusqu’à nos jours, ils ont gardé leurs culture et langue et ils constituent l’unique enclave chrétienne en Azerbaïdjan.  A Gabala, nous visitons les vestiges de Chuhur Gabala, l’ancienne capitale de cet empire de l’Albanie du Caucase qui a finalement disparu au 9e siècle de notre ère.  Dîner.  Logement à l’hôtel Karavanseray 4*.  www.qafqazhotel.com/qafqaz-karvansaray-boutique-hotel

 

9e jour, jeudi 31 mai : GABALA - SHEMAKHA - GOBUSTAN - BAKOU (320 km)

Petit déjeuner.

Le matin,  départ pour Shemakha (Samaki), la première capitale de la dynastie des Chahs de Chirvan où nous faisons une halte.  Arrêt également prévu au village de Maraza où, sur une colline, se dresse le mausolée des maîtres soufis Diri Baba.

L’après-midi, nous prenons la route vers le sud et traversons un étrange paysage. Arrivée à la réserve de Gobustan, également inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Celle-ci recèle une remarquable collection de plus de 6 000 gravures qui témoignent de 40 000 ans d'art rupestre. Le site comprend également des vestiges de grottes habitées, de peuplements et de sites funéraires, qui reflètent une occupation humaine intensive des lieux durant une période humide après la dernière ère glaciaire, depuis le paléolithique supérieur jusqu'au Moyen Âge.

Elle fut fondée en 1966 pour préserver, protéger l’art rupestre et les volcans de boue de la région. Il y a 12.000 ans, le niveau de la mer Caspienne était beaucoup plus élevé et le paysage plus verdoyant qu’aujourd’hui. Les populations de ses rivages nous ont laissé des milliers de peintures rupestres représentant des scènes de la vie quotidienne.  Nous voyons également une collection d’objets qui ont été trouvés dans les grottes environnantes. 

Arrivée à Bakou pour le dîner et logement à l’hôtel Central Park 4*. www.centralparkhotelbaku.com/

 

10e jour, vendredi 1er juin : BAKOU, visite de la vieille ville et de la péninsule d’Apchéron

Après le petit déjeuner, nous entamons la visite de la ville stratégiquement située sur la péninsule d’Apchéron et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. 

Édifiée sur un site habité depuis l'ère paléolithique, la cité fortifiée de Bakou incarne une remarquable continuité culturelle avec des traces de présence zoroastrienne, sassanide, arabe, perse, shirvani, ottomane et russe. La ville intra-muros (Icheri Sheher) a conservé une grande partie de ses remparts du 12e siècle. La tour de la Vierge (Giz Galasy), dont les structures d’origine remontent aux 7e-6e siècles avant notre ère, a été restaurée au 12e siècle. Le palais des Chahs de Chirvan, du 15e siècle, est un autre chef-d'œuvre de l'architecture azerbaïdjanaise.  Déjà connue des Anciens, ce ne fut qu’au 12e siècle qu’elle devint la résidence de la dynastie des Chahs de Chirvan. Plus tard, les Perses, les Ottomans et les Russes la menacèrent ou l’occupèrent à plusieurs reprises en raison de sa situation intéressante, stratégique et commerciale.  A la fin du 19e siècle, l’exploitation pétrolière (en 1905, la région produisait la moitié de la consommation mondiale) marqua le début d’un essor économique qui dure jusqu’à nos jours, accéléré davantage après la chute de l’Union soviétique et l’indépendance en 1991. 

Visite de la vieille ville. Dans l’enceinte qui, dans sa forme actuelle, date principalement du début du 19e siècle, nous voyons le palais des Chahs de Chirvan (15e siècle), la tour de la Vierge (12e siècle), la mosquée du Vendredi construite à l’emplacement d’un ancien temple du feu zoroastrien, des caravansérails.  Déjeuner en ville.  L’après-midi, visite du temple du feu d’Ateshgah dans les environs de Bakou. Sa construction fut entamée par des adorateurs du feu indiens à partir du 17e siècle sur l’emplacement d’une maison de culte zoroastrienne. Jusqu’à la fin du 19e siècle, les visiteurs pouvaient y voir 4 grandes flammes alimentées par le gaz souterrain. Depuis des siècles, la péninsule d’Apchéron est connue pour ses dégagements naturels de gaz et de pétrole.  Et quand, en 1958, un berger jeta malencontreusement son mégot de cigarette à Yanar Dag, toute la colline prit feu. Depuis lors, la petite colline brûle en permanence. Retour à Bakou.  Dîner et logement.

 

11e jour, samedi 2 juin : BAKOU, visite de la ville moderne  

Après le petit déjeuner, nous découvrons un autre Bakou.  La nouvelle ville recèle des villas construites par les magnats du pétrole au début du siècle dernier comme l’actuel Musée d’Histoire Nationale, la Villa Pétrolea, le Palais Hajinski, … , des églises chrétiennes de différentes obédiences et bien sûr les nouveaux gratte-ciel qui font de Bakou le centre d’architecture moderne du Caucase. Nous voyons entre autres les trois Tours-Flammes et le Bakou Chrystal Hall (construit en 2012 pour accueillir le 57e Concours Eurovision de la chanson). Nous visitons aussi l’emblématique Centre culturel Heydar Aliyev, œuvre de l’architecte iraqienne Zaha Hadid et le Musée National du Tapis qui met en valeur d’une manière tout à fait originale et réussie l’artisanat de la tapisserie.  Une étonnante combinaison d’ancien et de nouveau!  Déjeuner en cours de visite. Dîner de clôture dans un restaurant en ville.  Logement à l’hôtel.

 

12e jour, dimanche 3 juin : BAKOU - ISTANBUL - BRUXELLES

Petit déjeuner et un peu de temps libre avant notre transfert à l’aéroport de Bakou avec son nouveau terminal en forme d’avion ou d’oiseau volant.  Vol Turkish Airlines à destination de Bruxelles, via Istanbul.  Arrivée à Bruxelles en fin d’après-midi.

(Bakou – Istanbul, TK333, 13h05 – 15h20 / Istanbul – Bruxelles, TK1941, 19h20 – 21h50)

Fin d’un beau voyage !

 

Avec Luc Deckers, accompagnateur ICTAM de Bruxelles à Bruxelles

FORMALITES

Votre passeport doit être valable au moins 6 mois après votre date de retour. Un visa pour l’Azerbaïdjan.  ICTAM s’occupe de la demande de visa que vous recevrez à la frontière de l’Azerbaïdjan.  Assurez-vous d’avoir déjà votre passeport 6 semaines avant le départ.

 

SANTE

Aucune vaccination n’est obligatoire.

 

Vu les débuts du tourisme en Azerbaïdjan et en Géorgie, il est possible que l’ordre des excursions ne soit pas respecté, sans nous en avertir.  Quelques trajets en bus sont assez longs. Mais ces petits ennuis mineurs ne devraient pas vous empêcher de découvrir ces deux magnifiques pays, leurs hauts lieux culturels et historiques et la gentillesse de leurs habitants. 

Le programme peut être modifié en fonction de la situation locale et des horaires des vols internationaux. 

 

GUIDES DE VOYAGE

Géorgie et Azerbaïdjan : Le Petit Futé (www.petitfute.com), Le Routard (www.routard.com), Lonely Planet (www.lonelyplanet.fr/destinations/europe)

Azerbaïdjan : Guide Evasion (www.guide-evasion.fr)

 

AMBASSADES

En Belgique :

Géorgie : rue Père E. Devroye 245, 1150 Woluwe-St-Pierre, tél. : 02 761 11 90

Azerbaïdjan : avenue Molière 464, 1050 Ixelles, tél. : 02 345 26 60

 

Ambassade Belge :

Géorgie & Azerbaïdjan : ISR Plaza, Nizami str. 69, 1005 Bakou, tél. : +994 50 301 85 59, embassy.baku@diplobel.fed.be

Consulat Honoraire à Tbilissi : Kazbegi Ave 24, 13th floor 0177 Tbilisi, tél. : +995 577 406 969, pierre_orloff@access.sanet.ge

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